Jour 2 : Démarches & B52's

Premier matin sur le sol canadien. Après une bonne nuit de sommeil, direction l’appartement de nos amis Nico, Aymeric et sa copine Gwen (pour info : Nico, un ami à nous de longue date arrivé quelques jours plus tôt, les autres sont là depuis deux mois… ça aide !).

Avant de passer chez eux, petit détour par le magasin Jean Coutu, où l’on trouve TOUT, sauf de la nourriture. Linge de maison, produits d’hygiène ou d’entretien, sèche-cheveux, bricolage etc… Après avoir fait le plein de ce qui nous manquait, petit arrêt au Café Ohlala (collé au métro Beaubien), très sympa, plein de sortes de cafés différents et accès wifi gratuit.

Déjeuner chez nos amis français donc, rôti de bœuf-haricots, comme à la maison. « Comment manger aussi bien en Amérique du Nord ? » me direz vous. Très facile, marché Jean Talon, derrière Beaubien, où on trouve de magnifiques stands de fruits et légumes à prix cassés ainsi que boucherie, charcuterie et même boulangerie ! Tout est là pour bien manger. Attention quand même, certains produits restent chers comme la charcuterie et la viande blanche. Par contre, amateurs de bœuf, souriez, tournedos, rôtis, entrecôte sont moins chers qu’en France. Petite astuce pour le marché, il y a toujours en bas ou sur le côté des étalages des petites corbeilles avec divers fruits ou légumes en quantité pour seulement 1 dollar, tout simplement parce que les produits sont un peu trop mûrs ou abîmés, mais la plupart du temps ils sont encore très bons, à consommer le jour même ou le lendemain seulement, mais ça peut servir pour faire des économies !!

Revenons à la journée : après ce délicieux repas à la française, c’est parti pour l’après-midi démarches. Nous suivons le guide Aymeric. Première formalité : faire sa carte de métro, c’est très simple, aller au guichet, demander la caté OPUS et la charger pour un mois (si vous êtes au début du mois, car sinon ce n’est pas avantageux étant donné que l’abonnement va du 1^er au 31). Cela vous coûtera 72 dollars le mois (+6 dollars pour la carte). Puis direction downtown, le centre ville, station Peel. Et là, première vision de la ville nord-américaine : buildings en verre, grands magasins et complexes partout, avec toujours à proximité un parc des arbres ou une vieille église. On l’a tous lu mais c’est vrai : Montréal est le lien parfait entre l’Amérique du Nord et l’Europe.

On enchaîne les démarches : changer nos euros en dollars, ouvrir notre compte Canadien. Nous avons choisi la Royal Bank Of Canada. Si vous comptez rester au Québec, prenez plutôt DesJardins, il y a des distributeurs (ATM) à tous les coins de rue. Si vous pensez bouger dans le reste du Canada, la RBC est présente partout, et en plus ils ont des forfaits très intéressants : 10$ par mois pour retraits et débits illimités.

C’est aussi le dernier soir du Festival International de Jazz de Montréal. Direction Place des Arts, envahie par la foule. Au programme, concert gratuit des B-52’s (oui oui) ! On comprend vite que la ville propose constamment (enfin surtout l’été) des choses à faire au niveau culturel, et c’est visiblement de la haute qualité.

Bizarrement cela fait un jour qu’on est là et on s’y sent déjà bien, détendu. Montréal a un effet apaisant, on y prend son temps, il est très difficile de s’y perdre (même le premier jour) et les gens sont tous adorables dans la rue ou les commerces (anecdote : quand les bus sont hors-services ils s’excusent sur le bandeau d’affichage « Désolé, hors service » !). Même si on sait que la courtoisie est le Sport National, sincère ou non, on s’en accoutume très facilement !

Un jour donc, et on se sent déjà un peu chez nous…